La conduite d’une exploitation apicole ne permet pas de négliger les aspects sanitaires. Les problèmes de santé des colonies relèvent on le sait de facteurs variés, de l’agent pathogène (bactérie, virus, acarien…) mais aussi de multiples paramètres d’environnement croisés (traitements des cultures, pauvreté florale, exposition du rucher, météo…). Si l’on ajoute à ce tableau déjà complexe quelques menaces supplémentaires (intoxication d’origine externe, menace d’émergence de ravageurs des ruches, cires ou produits de nourrissement de provenance douteuse….) on doit admettre que la pratique apicole est aujourd’hui un exercice complexe, infiniment plus technique qu’il ne pouvait l’être il y a encore 20 ans.

A part quelques contre exemples (intoxication avec mortalité massive, loque américaine…) le tableau clinique est rarement très facile à lire, les effets d’une erreur de l’apiculteur ne se voient souvent que quelques mois plus tard, en particulier à travers une mortalité hivernale.

Des problèmes sanitaires récurrents, une dépopulation des ruches, des taux de mortalité hivernale anormaux sont des symptômes d’alerte qui doivent mener à une analyse sanitaire et technique de la situation de façon globale.

C’est le sens de l’audit sanitaire Apis Vitae qui comporte trois volets :

• Le diagnostic sur vos ruches – Avec vous, nous menons les investigations nécessaires, récupérons les commémoratifs.
• Si nécessaire, nous pratiquons les prélèvements pour analyse.
• Un rapport d’intervention vous sera fourni et discuté avec vous, diagnostic assorti des mesures à prendre.

L’audit est pris en charge par un vétérinaire spécialisé.

Selon les Régions, des aides financières peuvent être mobilisables pour un audit sanitaire.

Attention : En cas de suspicion d’intoxication, nous devons être sollicités très rapidement. Si vous êtes dans une région dans laquelle le dispositif OMAA est en vigueur (Bretagne, Pays de la Loire, Auvergne – Rhône Alpes), notre intervention ne se substitue pas à la remontée de votre signalement.